Les ravissants modeles du livre sont plus tentants les uns que les autres; ils meritaient bien de passer à l'acte:

1ere tentative d'appliqué brodé

en free-style, sans kit pret à l'emploi...

Les difficultés rencontrées (mais on ne se décourage pas)

* assortiment et harmonie des couleurs quand on ne suit pas le modele.

* le positionnement des pieces pour profiter au mieux des motifs: c'est si petit que 2 fleurs sur la cheminées c'est dejà bien...pourtant elles sont minuscules ces fleurs!!

* la taille des pieces: rikiki à couper mais surtout compliqué à epingler (vers l'exterieur, finallement c'est plus facile) puis à coudre à la main

* ordre de couture des pieces l'une sur l'autre pour limiter le nombre d'ourlets en cachant une partie non-ourlée du tissu sous la piece suivante (par ex: mur/cheminee/toit)

* les ourlets de 2mm sans cranter les angles et sans repasser-écraser le pli (en fait il existe des mini-fer spéciaux, de la taille d'un crayon...)

La triche touche perso

* molletonnage avec une chute de tissu polaire, tant qu'on y est à utiliser les restes. Pour une pochette, on aurait peut-etre pu s'en passer ou essayer avec de la viseline fine mais cette pochette-ci etant destinée à transporter 2 telephones portables, le matelassage était indispensable pour proteger les écrans.

* quiltage à la machine en suivant le contour des plus grandes pieces (maison, prairie) et avec le pied à zip pour etre plus précis et surtout ne pas etre génée par le volume du rembourrage de certaines pieces (toit, prairie).C'est presque l'étape la plus minutieuse!!

Les avantages à retenir

*utilisation des chutes de tissu, si petites que le concept de "chute" disparait de lui-meme!!  

* grande liberté de personnalisation, et d'improvisation.

* nécessite beaucoup de temps mais peut etre fait par petites fractions.Les grands plaids ne sont souvent qu'un assemblage de petits carrés créés séparement.... un peu comme la technique du patchwork, souvent associée à celle de l'appliqué-brodé.

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L'enfilage d'une surjeteuse est un exercice assez difficile: 4 fils sont impliqués dans des mecanismes qui se croisent...arghhh!!

Et biensur on n'oublie pas de mettre les cones dans l'ordre croissant de leur diametre (voir là). Le fil de gauche (le jaune) n'est pas indispensable pour surjeter, puisqu'il est lié directement à l'aiguille de gauche et coud comme une machine ordinaire.

Heureusement un code couleur permet de suivre chaque fil depuis sa molette de reglage jusque dans son parcours entre les petits crochets etc.... D'ailleurs l'ennuyeuse etape de reglage pour la tension des differents fils peut etre grandement facilitée si on utilise des cones de la meme couleur que le parcours: on tourne la molette de la meme couleur que le fil qui forme mal ses boucles.

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 On n'a pas besoin d'etre au club de tricot pour s'interessé à l'entretien de la laine, il suffit d'avoir acheter un pull ou un gilet dans le commerce. Ou meme d'avoir un vetement "tissu" qui contient beaucoup de laine, un manteau par exemple.

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Question que l'on se pose toutes devant notre machine: comment fait-elle pour coudre??

Exterieurement, on voit une aiguille qui monte et qui descend et deux fils, un dessus et un dessous. Si ces 2 fils sont de couleur differentes on s'aperçoit que chacun reste de son coté du tissu, et que la couture est formée par des petites boucles qui se croisent juste dans l'epaisseur du tissu.... MAGIQUE!!!

en fait tout çà est actionné par la rotation du volant et c'est pour çà qu'il est OBLIGATOIRE de tourner le volant dans le bon sens (vers nous) lorsqu'on remonte ou descend l'aiguille manuellement. En tournant le volant dans le mauvais sens, le mecanisme est interrompu en cours de boucle, ne la finit pas correctement avant d'en commencer une nouvelle et c'est la catatrosphe: des noeuds!!! 

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Le grand bonheur quand une veille dame nous offre ses stocks de laine, tissus etc.. c'est qu'il y a toujours des trésors qu'on n'aurait meme pas imaginés!! Dans le dernier arrivage, une encyclopédie des ouvrages de laine ("tout le tricot" aux editions Christophe Colomb 1984), tres bien faite: des fiches simples, claires et centrées sur les fondamentaux.

voici le 1er module d'une serie pour nos amies tricoteuses

biensur en gros: la marque et le nom de la laine

1= poids de la pelote et longueur de fil

selon les patrons, il est indiqué l'un ou l'autre ou le nombre de pelotes. Utile si on prend une laine différente du modèle pour etre sur d'avoir la bonne quantité.

2= numero de bain de teinture

des pelotes de meme numero ont ete teintes en meme temps donc sont exactement de la meme nuance de couleur. D'un bain à l'autre il peut y avoir des tous petits ecarts de couleur, pas forcement graves mais visible par exemple sur des grandes pièces unies.

3= grosseur de la laine (voir là, le reglet)

numero d'aiguilles ou de crochet nécessaire pour que l'ouvrage soit souple et pour que l'échantillon soit identique à celui indiqué (voir là, pourquoi et que faire de l'echantillon). Sur l'exemple: avec des aiguilles 3.5 (mm) ou un crochet n°4, un carré de 23 mailles pendant 31 rangs doit mesurer 10cmx10cm.

4= composition du fil (Important pour l'entretien)

parceque la laine peut etre +/- pure (woolmark avec le symbole spécifique) ou synthétique.

5= entretien

le plus souvent ce qu'il ne faut surtour pas faire (javel, seche-linge, temperature maxi etc..) (voir futur article specifique)